Crédit immobilier : des opportunités à saisir malgré l’incertitude sur les taux.

Paris, le 2 février 2025 – Après une année 2024 marquée par une lente décrue des taux, février 2025 poursuit sur cette dynamique, confirmant un environnement plus favorable pour les futurs propriétaires.

Pour la première fois depuis 2 ans, le taux à 20 ans s’affiche en dessous des 3% pour tous les profils !

Les taux d’intérêt poursuivent leur repli, grâce à la politique monétaire accommodante et à la concurrence entre banques qui cherchent à capter de nouveaux clients après deux années de forte contraction du marché. Selon les données de Pretto, les taux moyens constatés en février s’établissent comme suit :

• 2,95% sur 15 ans 
• 2,97% sur 20 ans
• 3,07% sur 25 ans

« Nous observons un véritable retour de l’appétence des banques pour le crédit immobilier. Avec une concurrence accrue entre établissements, les meilleurs profils peuvent obtenir des conditions de financement très attractives, parfois meilleures que celles offertes à l’État lui-même sur sa dette à 10 ans. C’est un signal fort pour le marché. », 

Par ailleurs, les vendeurs restent encore ouverts à la négociation, un atout supplémentaire pour les acheteurs qui retrouvent une marge de manœuvre sur les prix.

Les projections pour les mois à venir restent encourageantes :

– Les taux directeurs de la BCE reculent de nouveau en ce début d’année et s’établissent désormais à 2,75%, renforçant l’assouplissement des conditions bancaires.

– L’offre de crédit s’élargit, avec un retour progressif des banques qui avaient réduit leur production. Plusieurs offrent notamment des conditions avantageuses pour les primo-accédants, en proposant des taux préférentiels aux emprunteurs présentant un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) favorable ou prévoyant des travaux de rénovation énergétique. Cette approche vise à encourager l’accession à la propriété tout en soutenant les initiatives en faveur de la transition énergétique.

Toutefois, le contexte budgétaire français et la volatilité des marchés obligataires restent des éléments à surveiller, qui pourraient ralentir la trajectoire de baisse des taux à moyen terme.